mercredi 22 août 2007

Les vacances


**écrit par papa**

Dans cinq petits jours, je retourne travailler et la première question que vont me poser les collègues est de savoir si j'ai passé de belles vacances. Sans attendre d'être au travail ou même que les amis me posent cette question, je réponds tout de suite oui et non.

Non, parce que je pensais profiter des vacances pour me reposer, de rattraper mes sommeils manqués, me promener à mon gré. Mais il se trouve que ce petit, ni blanc, ni noir, un mélange de lait et de chocolat est toujours resté derrière moi à me narguer.

Quand il me prennait l'envie irrésistible de dormir, c'est le moment qu'il choisissait pour pleurer. J'ai sommeil, il a envie de jouer. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, il est un joueur non seulement désordonné, voulant toucher à tout mais aussi très bruyant.

Pour ignorer tout son brouhaha, j'ai même consommé des somnifères. Mais il se trouve que le petit est un anti-somnifère!

Une fois, vers cinq heures du matin, en contastant ses débordements d'énergie au loin, j'ai réalisé combien était difficile la tâche d'être une maman. Une fois seulement; je n'ose même pas visualiser la difficulté d'une mère qui a eu trois fois des enfants du genre de Akim! Je tire ma révérence à toutes les mamans et en particulier à ma très chère bien-aimée, Geneviève.

D'où je tire la conclusion que les mamans d'autrefois qui avaient une douzaine d'enfants, mourraient jeunes.

Pour le oui (j'ai eu de bonnes vacances); je dirais: " ça été vraiment agréable!"

Fémi (petit nom yoruba d'Akim) et moi avons réalisé qu'au delà du lien père et fils, il se tisse une amité pour toute l'éternité. J'espère qu'il va m'aimer et m'apprécier comme je l'aime déjà.



J'aime quand il sourit, j'aime quand il glousse, j'aime comment il me contemple avec son regard charmeur. Je trouve tout cela vraiment sympa et ça fait partie comment un père découvre la personnalité de son enfant.

D'ailleurs, les vacances m'ont permis de voir grandir mon petit et le comble est que j'ai été le premier à découvrir que mon petit écureuil (nom de l'équipe de soccer du Bénin) a poussé trois dents! J'ai laissé à ma bien-aimée, l'exclusivité de l'annoncer à Yanick, son parrain afin qu'il en fasse, j'espère, une publicité!

1 commentaire:

Une femme libre a dit…

Quel heureux bébé que voilà! Des parents aimants et beaux en plus. C'est un petit chanceux.