M'en allant promener

Sous les conseils d'une amie

Je prends mes sandales

et je vais marcher autour.

Avec pour seul bagage, ma propre personne.
Il vente fort, les arbres sont furieux

Le soleil nargue les lieux avec sa lumière

les rues sont désertes.

Je savoure à plein.

Le vent est chaud, il caresse ma peau
Il est intense dans ses vagues mais aucunement agressif.

Cela est juste et bon...

Dans cette marche de fin d'après-midi,

je mets consciemment mon dos droit

(comme j'oublie trop souvent de le faire)

Mes deux pieds succionnent l'asphalte

Je suis '' groundée''.

Les quelques passants qui me croisent, me regardent.

Je diffuse un effet.

Comme celle qui revient d'un voyage au loin.

L'héroïne: l'inspirante, l'énergisante, la rayonnante.

Rien à faire, seulement pavaner sans le vouloir vraiment.

Je décide de cet état d'être.

Pourquoi attendre le retour d'un voyage?

Se positionner, prendre l'état d'esprit d'une vision en soi.
Je ne me regarde pas.

Je n'attends rien des Autres.

Je marche d'un pas décidé.

Sans attendre leurs regards.

Ce qui est bon et juste.

Tranquille tranquille

Dormir dans les bras de papa Mao est en soi un havre de paix

Akim le pompier veille tout en haut

Le biberon vide, la maison en accalmie

Le regard de Mao est douceur

Après le bain, les cheveux et l'énergie sont en feu

Pas moyen de rester en place

La joie pétille, les couettes s'enroulent

Sarah adore jouer avec ses bas

Elle les ôte, les remet aux pieds et parfois aux mains

Encore le biberon qui règne dans le salon

Un plaisir que j'ai oublié

Un espace à soi

Un refuge

Et pourquoi pas debout?

Je fais ce que je veux... Nanh... comme maman!

La vie est drôlement faite

Depuis que j'ai remise en ligne Akimette

Je ne me sens plus l'urgence d'écrire

Comme si...

Comme un jouet retrouvé que je laisse traîner

pourtant si désiré, si ennuyé

qui finalement m' intéresse moins

parce qu'habitué à d'autres choses

ou parce que la confession se fait autrement...

Je ne saurais dire...