dimanche 24 février 2008

RANDOM

Je me suis écouté, j'ai pris congé de la petite famille. Comme une jeune étudiante en photo, je me suis promené et j'ai pris des clichés! Et ce sont bien là des clichés!

Puis j'ai pris le pas lent comme je n'ai plus l'habitude de le faire. La musique collée aux oreilles. Une marche qui m'a redonné de l'énergie.


Mon arbre, celui que je voyais de mon ancien appartement, j'ai hâte de le voir verdoyant.

Le printemps à venir; déchets et odeur à jeter rapidement.

Neige noire, grise et blanche. Montagne éphémère à faire fondre.

Pots à fleur de la ville en attente d'être positionnés.

Affiche québécoise comme je les aime!

En lisant cette affiche, j'ai eu le goût de m'équiper et d'y aller...

Monsieur le commis coin Bellechasse et St-Denis, relique de mon enfance, référence de trajet en auto avec la famille.

Miroir de rue.

Pensant à Anny et sa van !

À la croisée d'une rue, feu vert, attendre que la lumière change, flâner sur le coin de la rue.

Quoi?

S'écouter ?

Bon, je suis fatigué, Akim a eu le rhume et une poussée de dents.

Nous devions aller à un 24 heures de répit (hôtel, dodo, jacuzzi et cinéma) et nous avons cancellé.

Le boulot n'aura peut-être pas de suite après le remplacement.

Je cherche ma place PARTOUT, je balaie la maison, je console Akim, je suis l'amoureuse amochée, fatiguée.

NOUS sommes fatigués, on est tendu, parfois on se bouscule sans trop le vouloir; ainsi va la vie de la jeune famille. C'est étourdissant quand on ne peut pas s'arrêter, quand c'est la routine ordinaire, garderie-boulot-métro-dodo, tout roule aisément, un répit le soir est naturellement servi !

Mais le moindrement que le petit et/ou la maman et/ou le papa ne se sent pas bien, toute l'équipée s'en ressent... Ce qui rend la tâche plus ardue, ce qui nous rend encore plus tissé serré et en même temps il est difficile d'avoir son espace à soi; ce qui est cher à Mao et moi, nous en convenons.

Ce qui ramène à cette foutue liberté qui me hante tant et pourtant je me sens si heureuse d'être maman et de faire rouler cette routine dans mon quotidien.

Alors il me faut un exutoire que je n'ai pas encore trouvé et je viens d'y penser... Déjà j'ai remanié ma discothèque sur mon I Pod, ce qui me donne un espace bien à moi. Du Radiohead, Madeleine Peyroux, Tom Waits, Arthur H, Nina Simone, Ferland, Jane Birkin, Souad Massi, Cesaria Evora autour du reggae de Mao enchantent maintenant ma tête.

Puis cette semaine, en me promenant entre la garderie et le boulot et le métro, je me suis surprise à voir pleins de belles photos à prendre sur mon chemin... Alors, voilà, ce blogue manque à coup sûr de photos et ce , depuis bien longtemps et pourtant, depuis le début de ce blogue, ce fut la première source d'idées de mes textes!!!

Geneviève, c'est simple, tu te promèneras avec ton appareil photo à partir de maintenant!

Allez, prends soin de toi ma belle, tu as un espace à respecter, tu te dois du temps, tu respires mieux quand tu crées; va mettre ton appareil immédiatement dans ton sac....

Attendez... J'y vais!

Voilà c'est fait... Un petit geste qui me sauvera sûrement cette semaine!

Au plaisir de prendre le temps de les placer sur ce blogue!

PS: J'ai retrouvé une vieille photo avec Anny... Au mois d'avril, mai derrnier? Ça m'a fait sourire!

Anny, je m'ennuie de toi, ton voyage me donne des ailes quand je me sens fatiguée, merci de te donner ainsi!


http://www.annyenespagnol.blogspot.com/

dimanche 17 février 2008

Janvier en rafale

On rit avec mamie!

Les nouvelles internationales me préoccupent...
Je peux faire des discours!
Ou vous charmer...c'est comme vous voulez!
Je continue mon discours....
à plus!

lundi 11 février 2008

Du pep!

Wow, je viens de retrouver dans mes archives une photo de nos débuts, à peine 2 semaines en banque d'être " tout le temps ensemble, tout le temps "... On flottait sur des nuages, littéralement!

J'aime regarder nos photos, c'est un voyage en soi! Ça me donne du pep!
Puis encore plus quand je lis des choses qui me plaisent!

Je viens de lire 2 commentaires anonymes sur mon blogue (de la même personne?!?!) et j'en suis vraiment heureuse.

Je constate à quel point, j'attends des commentaires même si je sais qu'on me lit! J'ai besoin d'échos, je suis comme ça! On ne peut pas être parfaite!

Pour répondre à cette personne, j'écris moins parce que j'ai moins le temps de le faire pourtant je devrais me le permettre et c'est mon objectif en ce moment!

J'ai pris des photos hier et ça m'a fait du bien, j'aime prendre des photos, je ne devrais pas arrêter de le faire. Les prendre c'est simple, c'est surtout le transfert sur l'ordinateur et les mettre une par une dans mon message qui est long.

En plus, j'ai moins de temps pour moi avec le boulot et mes tâches de maman! Mais je me promets de me reprendre, c'est plus délicieux que tout, cet espace de création m'appartient et c'est sans limite, je trippe!

Merci encore pour les commentaires, ils me sont chers en ce moment; à plus!

dimanche 10 février 2008

Photos du jour et du passé


Ma belle soeur Fourelata est d'une grande beauté à mes yeux. Elle garde une dureté dans son regard et un sourire discret comme sur la plupart des photos africaines. On s'est rencontré à Parakou, Ibrahim était l'interprète; j'aurais aimé lui parler davantage. J'aimerais la connaître davantage. Avant mon départ, elle m'a refilé un miel naturel pour Mao dans une vielle bouteille de rhum. Au moins on s'est vu, on s'est embrassé; on se connait un peu.

J'aime sa carrure d'aujourd'hui, son regard à la fois triste et chaud. Elle riait beaucoup, sur la photo, elle est très sérieuse. Je ne le reconnais pas, tout en appréciant sa beauté à elle.
Bintou restera le plus chaud et tendre souvenir du Mali. Petite servante, petite femme, sourire à babord, enfant triste, curieuse, intelligente, musclée, douée; vieille âme inspirante, Bintou tu m'as été d'un support inestimable. Dans ta splendide fraîcheur si naturelle, tu as su me charmer sans vouloir le faire. Tu me regardais comme si j'étais un ange, une différente, une semblable. Bintou, j'ai été ta mère, ta soeur, ton amie, ta complice; je m'ennuie de toi, si tu savais. Quel fou rire tu avais!
Ce jeune homme côtoyait la cours de la cabine téléphonique, un sourire aux mille dents, une gueule qui plaît tout de suite et un rire nerveux qui ne donne envie que de rire n'importe quand, tout de suite, tantôt, demain, là!




Enfin j'ai pris des photos d'un de mes nouveaux points de vue. Pour moi, c'est significatif. Je me sens installée, atterrie. Je prends du temps pour regarder autour de moi.


Akim a onze mois aujourd'hui! J'aime le voir pensif, calme.

J'aime son sourire gourmand lorsqu'il mange.

J'aime que ses dents ne soient pas collés au devant.

J'aime cet enfant!

samedi 2 février 2008

Avec Ferland, un samedi soir

J'écoute "Écoutes pas ça", il est 21h18.

Assise à mon bureau, Akim dort et Mao navigue sur le net, comme d'hab!

Ça fait longtemps que je n'ai pas atterri sur cette chaise avec plaisir et du temps devant moi.
Ferland m'accompagne avec sa grande gueule, sa tendresse, son charme d'homme amoureux.
J'aime cet homme.

Je devrais m'asseoir plus souvent ainsi et écouter ce que j'aime.
Prendre du temps pour soi, très égoïstement pour être encore plus agréable à soi et aux autres.
Prendre soin de soi.
Se chérir pour s'aimer davantage, chantonner ce que l'on aime, fredonner la tête légère.
Ici et maintenant.

Ici mais ailleurs tout de même, je me mets à fouiller dans les vieilles photos du début...


Juillet 2007, Akim a plus ou moins 4 mois. J'ai déjà beaucoup changé. J'ai pris du poids alors que j'en avais perdu lors de ma grossesse. Je me sentais si belle, je volais d'un demi pied, mes pas flottaient assurément dans mon esprit, j'aimais ma bédaine, ce que je dégageais.

Là, je n'aime pas ce que je suis dans mes vêtements trop petits. Je ne suis pas une fille à régime mais je fais attention ces temps-ci. Ce qui est le plus difficile ce sont les remarques des autres. Se voir dans leurs yeux, c'est le plus dur! Sinon, moi je sais que je ne suis pas bien dans mon corps, je me sens lourde et j'ai faim tout le temps; de chocolat, de sucrerie. Et je résiste 8 fois sur 10; je vous le dis!

J'ai toujours eu la dent plus salée que sucrée, maintenant c'est le contraire. Je sais comment perdre du poids, comme en Afrique, manger moins, boire beaucoup, pas de collation. Là-bas, je n'avais pas le choix, la chaleur aidait et aussi l'accès à la bouffe était réduit; alors c'était facile! J'aimerais revenir à un poids qui fait que je me sente bien dans mes vêtements, c'est tout!

Bon... le choc cette semaine, c'est d'avoir constaté en magasinant que j'avais carrément changé de grandeur de brassière et que le choix se réduit à des modèles du type "maman italienne"; quelle réjouissance; déprimant ouais!