samedi 29 mars 2008

Choc social ?

On parle de choc culturel lors d'un voyage ou au retour de celui-ci.

Est-ce que je pourrais parler de choc social depuis que je suis retourné sur le marché du travail ?

Je me le permet!

Perte de références, égarement, repositionnement, questionnement de mes valeurs, étourdissements, tristesse et/ou immense joie, grande déception, nouveaux acquis (maternité); un tourbillon de tête qui guide le corps déjà fatigué par la maternité et le manque de sommeil vers des cul-de-sac.

Je reviens d'une soirée aevc les gens du boulot, je suis observatrice plus que participative puisque nouvelle dans le groupe, puisque décalée dans de nouvelles fonctions. Je ne suis plus l'employée que j'étais avant; je suis moins dévouée, inspirée, j'ai la tête ailleurs. Je me sens plus détachée; je me définis moins comme l'être social d'avant.

Je suis maintenant maman et par ce fait même, j'ai appris beaucoup sur moi, sur les autres et je relativise plus. Le monde du travail m'apparaît plus absurde avec ses tensions de bureau, ses incompréhensions, ses performances de compétences qu'on doit prouver trop souvent; être le bon employé, efficace, stable, rempli d'initiatives.

Je me sens comme dans le choc culturel, en dehors du manège, à trouver absurde ma vie d'employée.

Naturellement (ou sainement?), je vois que je mise plus sur Akim et mes compétences de mère. Le boulot devient dès lors, une bizarrerie, une activité saugrenue à mes yeux. C'est le sentiment que j'ai et c'est difficile à gérer.

Dans mon boulot, je ne me sens pas souvent à ma place et c'est pesant comme sentiment. Pourtant j'aime ce que je fais, je trippe même parfois à voir les jeunes motivés et allumés parce que je leur fais voir qu'ils peuvent être plus sûr d'eux ou qu'ils ont trouvé une petite piste qui les aident à mieux voir leur avenir à court terme.

C'est hyper valorisant comme boulot mais je n'ai plus de collègues à qui en parler, je suis seule dans mon "département" et on ne me demande pas comment a été la matinée parce que tout le monde est dans leur petit train train.

Cet aspect de mon travail me déplaît et nuit à cette nouvelle transition dans ma vie de nouvelle manan en retour sur le marché du travail.

Je crois de plus en plus que j'ai besoin d'une équipe qui m'épaule, me questionne, m'encourage, me repositionne, me confronte. J'ai besoin de peser les pour et les contre, surtout en ce moment.

Je suis en choc social, je le constate ce soir.

mardi 25 mars 2008

Les nuits pleines

La semaine passée, j'ai eu de bonnes nuits parce qu'Akim a fait ses nuits au moins 5 jours d'affilé.

Ma forme et ma confiance en moi se sont multipliées jusqu'à me mettre en explosion de moi-même; quels moments agréables. J'ai eu confirmation (comme si j'en avais vraiment besoin!!!) qu'il ne faut pas s'oublier; jamais ne se perdre de vue et que de s'occuper de soi c'est aussi être plus agréable et plus près des autres.

Au boulot avec les jeunes, j'ai fait de belles interventions et j'en suis vraiment heureuse!

Vive les nuits pleines!

lundi 24 mars 2008

Le temps court devant moi

Je suis triste de ne pas être là aussi souvent que je le voudrais sur ce blogue.

Le temps, je ne le possède plus, c'est lui qui me vide et me ridiculise, il me rit en pleine face et a la cruauté de fuir entre mes doigts.

En ce moment, il est mon pire ennemi.

J'ai plein de sujet en tête et je ne les exprime pas.

Le temps en maternité a cette puissance de tout prendre pour lui sans laisser rien à celles qui en ont tant besoin.

En ce lundi de Pâques, il s'arrête parce je suis en congé. Demain, c'est le retour au travail. Ma créativité est bouffée tout rond, je déteste ne pas avoir le contrôle sur ma créativité.

Les femmes souvent, s'oublient pour s'accomplir sur toutes les sphères tout en ne réduisant pas le dossier " ménage" et le contrôle de la maisonnée.

Je fais le lavage parce que j'aime comment je le fais, je fais la vaiselle parce que je veux que ce soit à l'ordre (Mao le fait aussi mais pas à mon goût... que c'est ridicule!) Un lâcher prise constant doit revenir me calmer mais je ne suis pas capable de la faire.

Encore une autre chose à travailler... Est-ce que je peux avoir congé cette fois-ci, j'en ai marre...

EN FAIT, est-ce que je ne peux pas me donner un congé tout simplement!

Ce que je peux faire ?

Je me suis dit que je pourrais me permettre d'écrire une fois par jour au bureau au lieu d'aller zieuter mes courriels!

Ainsi je pourrais me satisfaire et mettre ce que je vis sur mon blogue comme je le faisais lors de mon congé de maternité. Il y aura moins de photos, à regret mais au moins , je serai là; j'en ai besoin!

samedi 15 mars 2008

l'hiver en soi


Je me sens enragée,je mordrais dans le trottoir!

Fatiguée, à bouttttttte... dans 2 heures on vient garder Akim pour 24 heures.

Nous aurons un répit, mais voilà que je me sens pas du tout romantique, juste le goût d'être toute seule dans un hamac, crier un peu, prendre un bain, dormir, ne rien faire; c'est ce que je ferai pourtant mais accompagnée.. c'est pas joli à dire hen! J'ai le goût d'être seule...

J'ai fait tout le ménage de la maison, je voulais que les gardiennes soient dans un bon environnment, le bordel arrive vite avec Akim à bord... Quand on est seul, on se préoccupe moins de ces choses-là, la propreté.. quand même un peu à mon avis... Je devrais lâcher prise sur le ménage, le bordel devrait m'être moins important à mes yeux mais ce n'est pas le cas.

J'aime quand l'ensemble est rangé, j'y vois plus clair, je peux me relaxer, la tête surtout reposée. Je me rends compte que j'ai plus de frustrations que de plaisir ces temps-ci dans ce métier de mère, j'ai l'impression de toujours ramasser, torcher, ranger, peu jouer; c'est l'effet du travail à l'extérieur.

Ça roule vite donc la routine prend place rapidement parce que le temps manque. Je dois me concentrer à prendre plaisir à être avec Akim, c'est un apprentissage qui est difficeile puisque la fatigue embrouille les pistes de solutions. Mon cerveau surchauffe vite, je perds patience , je me fâche plus rapidement et vlan le cercle viceux... Souvent je me dis:"Akim ne fait rien encore consciemment, en jettant le tas de linge fraîchement plié, en déterrant la terre du pot de plante, un adulte qui ferait cela, le ferait consciemment, dans le but de me faire chier!"

Bref, l'effort que j'ai à faire pour prendre une distance à l'action est souvent difficile à trouver. La frustration gagne du terrain. L'hiver aussi ne rend pas les choses faciles, on sort moins! J'ai hâte au printemps mais pas comme avant, comme une maman qui a hâte d'avoir un plus grand terrain de jeu, d'aller foutre le bordel ailleurs...

Autour de moi aussi beaucoup de dépression, burn out et santé mentale fragile; ça m'affecte surtout avec les jeunes avec qui je travaille! Je me dis, au moins, je suis un exutoire pour eux et je suis attentive à eux comme j'aimerais qu'on soit attentive à moi... ouais.. le téléphone sonne moins, j'ai moins de temps pour répondre ou appeller, veut/veut pas, l'isolement se crée dans l'hiver en soi.

Je crois avoir besoin de parler ces temps-ci mais ai peu l'opportunité de le faire par manque d'énergie et de temps.

On dit qu'au printemps, le renouveau arrive; je ne souhaite que cela!

D'ici là, je dormirai dans notre répit-hôtel-24-heures-jacuzzi-bouffe libanaise-cinéma! Je serai sûrement plus gaie au retour!

Je me rapprocherai peut-être de Mao même si je me sens sauvage...

Je vous en reparle!

lundi 10 mars 2008

1 an au chocolat!

Il a adoré son gâteau au chocolat!






Hier soir on s'est remémoré la dernière année en photos; c'est passé si vite tout ça!

dimanche 9 mars 2008

Les voleurs de yogourt et de bandeau!

C'est scandaleux... on me vole mon yogourt et mon bandeau dans mon propre bercail: je ferai plainte!






À vos pelles!

Nous avons bien fait de canceller la fête d'Akim! C'est le bordel dans la ville à cause de la tempête!

Je viens d'aller faire des courses et tout le monde se promène avec leurs pelles comme de valeureux guerriers!

Ça me rappelle l'enfance et les grands bancs de neige!

Les regards

Ma mère est à l'hôpital de puis lundi dernier. Une infection de la jambe dûe à une mauvaise chute. Je ne rentrerais pas dans les détails! Elle est encore là avec un bon moral... La guérison sera lente. Mon père est à la maison seul. Tout est sous contrôle.

Je pense à eux, je me dis que la vie est bonne de me les avoir laisser aussi longtemps auprès de moi.

J'ai 39 ans et ai un jeune bébé en poche.

Le regard qu'ils ont sur mon fils est pour moi le plus beau des cadeaux.

Un émerveillement sans borne, un amour déroutant, systématique, débordant; un amour pur, enflammé.

Je suis allé visiter ma mère mardi dernier et en partant, je lui ai fait un sourire pour tenter de lui de dire que je suis là, je l'aime et bon courage...

Ce matin, elle m'a appelé de l'hôpital et en raccrochant elle me dit qu'elle garde en tête mon sourire de l'autre fois, à mon départ.

Les yeux parlent et se comprennent. Les mots sont futiles parfois.

vendredi 7 mars 2008

Tout à l'heure: 1 an!


And i feel so much older now,
And you're much older too,
How's your husband?
And how's the kids?
You know that i got married too?
Lucky that you found someone
To make you feel secure,
'cause we were all so young and foolish,
Now we are mature.

(Extrait de la chanson Martha de Tom Waits (Closing Time)


BON JE SUIS REVENU AU BERCAIL... JE N'AI PAS AIMÉ CE CHANGEMENT DE BLOGUE..C'EST PAS COMME À LA MAISON ET MES CHANGEMENTS DE MEUBLES.. CE BLOGUE RESTERA LE MÊME!



Un coup de nez (de langue) à ce printemps qui tarde à venir...comme d'habitude!

J'ai tant besoin d'aller me perdre dans les parcs avec Akim.
Maintenant, il marche plus de dix pas à la fois.
J'ai besoin du soleil pour rayonner!