vendredi 29 mai 2009

À la maison

Je suis au bercail ce matin, j'ai été malade comme une chienne ce matin et je n'ai pas bien dormi cette nuit.

Le bébé et aussi le stress qui me grugent. Nous sommes rendu à la troisième offre d'achat cett semaine, nous avons trouvé la bonne je crois... En espérant que le propriétaire ne fasse pas trop de surenchère.

La maison dans St-Michel après inspection n'était pas la bonne, il aurait fallu remettre à jour au complet le système électrique qui datait de la préhistoire! Pas d'argent et d'énergie pour cela même si le proprio allait baisser son prix, il n'aurait pas diminuer autant qu'on aurait voulu; nous en sommes convaincu.

Nous sommes donc dans un autre quartier, Ahuntsic... Je prie le ciel que tout soit en notre faveur, nous sommes à bout de nerf.

Côté garderie; j'ai parlé de ce que je ressentais à la responsable et évidemment elle était sur ses gardes et ne voyait pas de mal en rien de ce qu'elle avait fait.

Elle me disait que je connaissais pas le milieu des garderies, qu'il faut calmer les enfants comme elle le fait. En lui parlant des conseils de mon pédiatre lors des petites crises d'Akim, en fait, celles d'un enfant NORMAL de 2 ans qui bouge comme deux.... Elle réplique que mon pédiatre ne voit Akim que quelques fois... Bref, elle se défend de A à Z, me bouclant la bouche et étant offusqué de mes dires.

Mon sentiment n'était pas faux, mon malaise était vrai; pourquoi elle n'est pas à l'écoute?

Elle crie après son petit de 4 ans, presse son bébé de manger sa purée plus rapidement et engueule son mari lorsqu'il l'aide; elle peut bien faire ce qu'elle veut avec sa famille mais pas avec notre Akim!

Mao m'appuie et a tenté aussi d'élucider ce qui a été vécu et trouver une solution. Nous ne voulons pas la guerre, nous voulons collaborer...

Dès que nous serons fixé sur l'endroit de notre duplex, je serai à la recherche d'un CPE privé, Akim y sera plus stimulé et nous serons en paix; Akim, nous t'aimons trop pour te laisser dans cet univers là!

mercredi 27 mai 2009

Petits cris du coeur

J'ai l'image qui me trotte dans la tête depuis ce matin.

Akim qu'on oblige de s'asseoir parce qu'il pleure à mon départ.

Quelques secondes avant tout allait bien, on arrivait à la garderie quasiment en sifflotant, le coeur joyeux... La responsable faisait le ménage et demandait à ce qu'Akim vienne s'installer près d'elle... Comme un petit soldat! Je sens qu'il a peur d'elle, son ton n'est pas invitant, comme certains matins, elle n'est pas de bonne humeur. Akim revient vers moi et veut me donner des câlins, je suis pressé, tout se bouscule, il pleure et on revient à l'image.

Je trouve injuste qu'Akim soit traité ainsi, j'ai vu et je ne savais pas quoi faire, crier ma colère ou pleurer en m'expliquant, aucune des solutions me rendaient à l'aise, je décide de partir pour qu'Akim se calme.

Je n'aime pas cette dynamique, j'espère avoir le courage d'en parler à la responsable demain matin. Akim n'a rien fait, en plus elle l'a accusé encore de ce qu'il avait fait la veille, égratigner un collègue...

On peut pas passer à d'autre chose?

Akim, j'aurais dû te défendre, je m'excuse, je ne veux plus te laisser là dans de telles circonstances!

samedi 23 mai 2009

La vie est bonne!


Akim prise par maman

Fannie et Akim vu par maman encore...








Et je vous présente...


Le nouveau petit logé dans le bedon d'Akimette!

Il ou elle vous salue!



lundi 18 mai 2009

Sur le point d'etre propriétaire!

... et oui, on a réussi la première étape... La prochaine, c'est le financement mais je ne m'inquiète pas. C'est donc dire qu'il y aura du pain sur la planche, boîtes, emballage et déballage, peinture... et accalmie. Je tenterai de donner plus de nouvelles!

samedi 9 mai 2009

Méli-mélo

Je suis chez mes parents, seule, sans Akim. Besoin de repos, merci à Mao de m'avoir offert une petite pause santé!

Cette semaine, première visite à St-Justine pour le suivi de grossesse. Mélange d'émotions, toute l'aventure Akim me revient à la tête, l'épuisement d'après l'accouchement, le départ en voiture. Le banc de bébé à placer correctement, mes pieds gonflés et mes pantoufles mouillées par le neige qui traîne dans le stationnement. Je suis dépassé par les événements, on doit s'occuper du bébé 24 heures sur 24? Hen?? Est-ce je peux aller dormir?

Puis je reviens à la réalité, le ici et maintenant. Nous sommes dans un hôpital, je croise une maman qui porte dans ses bras, une paire de souliers roses d'enfant et une petite couverture, elle a les paupières gonflées, elle semble très fatigué.

Ici, les naissances, la maladie, les joies et les peines se faufilent dans les mêmes coridors. Un amalgame.

Je suis nerveuse, je n'aime pas être ici parce que justement c'est un hôpital. Je n'ai pas le choix, les maisons de naissance ce n'est pas pour moi, je suis classée «grossesse à risque» à cause de ma condition physique: une maladie de sang bénigne. En même temps, je ne sais pas... Mème si tout était normal, je crois que je préfère être dans un milieu hospitalier... Au cas où.... Je me sens en sécurité malgré le froid des néons.

Je n'ai pas beaucoup de temps pour penser au nouveau bébé, tout reste dans la théorie encore...

Je suis contente d'être derrière le clavier ce soir, j'écris enfin un peu. Je renoue ce soir avec ce moment intime entre ce que je vis et ce qui me fait cogiter.

Ce soir, je dormirai comme un bébé avec un tout petit dans le creux de mon ventre.

Je te parlerai mon petit, je prendrai du temps avec toi, tu es et seras mon nouvel amour.