samedi 29 novembre 2008

Bon voisinage qu'ils disent?




Mes voisins du haut se croient définitivement seuls au monde...
  1. Lavages répétitifs vers les 23h15 (!?)
  2. Musique à 5h00 du matin soit un mardi ou un samedi, peu importe!
  3. Party non annoncé mensuel avec des jeunes remplis à bâbord de testostérone, cris de filles et sauts répétitifs surexcités de jambes à mini-jupes
  4. Bouteilles cassées en prime au seuil de notre demeure en conclusion des ces heures festives
  5. Père qui s'engueule avec le dit fils à 3h30 du matin pour le chasser de la maisonnée
  6. Marche continuelle de long en large à toute heure du jour avec souliers bien rigides, craquant d'effets sonores
  7. En prime, nous avons un propriétaire qui apprécie depuis le début de notre séjour, de faire négligemment, la sourde oreille
  8. Tension dans notre propre appartement causée par des manques de sommeil

Conclusion: la régie du logement deviendra notre allié dans cette histoire de mauvais goût!

jeudi 27 novembre 2008

Déception

Déçue, je suis déçue; mon film n'est pas en final!
Je croyais à son potentiel!
J'espère que le jury y a vu quelque chose!

lundi 24 novembre 2008

Mains



J'ai trouvé cette photo sur le net

Elle ressemble à ce que je suis parfois
Accueillir et refuser
De peur, de vouloir, de ne pas...

Je suis écueil, accueil, seuil et recueil

Mains ouvertes, tendues, criantes
Louanges de désirs

Main
Tenant

mardi 18 novembre 2008

Avoir 20 mois...

Akim est brusque ces temps-ci à la garderie.
Il a été agressif avec ses petits collègues.
On s'est fait avertir!

Il a vingt mois, en exploration, ne comprenant pas tout,
en ayant un grand corps, beaucoup de désirs et de mouvements.

Ce matin, on parlait de lui dans l'entrée de la garderie.
J'avais les larmes aux yeux et lui aussi; il sentait bien qu'on parlait de lui.

L'apprentissage de la vie en société chez un enfant me ramène dans le pays de mon enfance.

Je me rappelle avoir regardé un documentaire sur l'intimidation et d'avoir pleurer à chaudes larmes.
L'école, cette mini société; quel horrible monstre à affronter, éveillée!

Voir Akim sentir le trouble me fait évidemment penser à moi.
Une valve sensible, déchaînée, bien à moi, qui n'appartient pas à Akim.

Le voir, sensible à cet égard me bouscule.
Je ne veux pas mélanger les cartes.
Mon enfance, son enfance.
Je suis la mère et lui le petit, en apprentissage de vie.

lundi 17 novembre 2008

S'éveiller


Puisque je suis toujours un peu en panne mais que j'ai vraiment le goût de me dire mais n'ai pas, soit l'énergie pour l'écrire, l'angle pour le dire ou la patience de l'écrire, je me réfère à quelqu'un qui ma parle toujours aussi merveilleusement bien.


Un extrait du blog de Jacques Salomé






Aussi curieux que cela puisse paraître, nous passons une grande partie de notre vie à nous éveiller.


Pas seulement au petit matin, quand le sommeil finissant nous dépose au creux d’une aurore, encore habité par les rêves de la nuit… Que nous découvrons le plaisir de nous sentir vivant et ouvert aux découvertes d’une nouvelle journée à vivre.


Nous nous éveillons aussi lors de multiples circonstances où nous allons rencontrer l’imprévisible. Dans le surgissement d’événements qui vont transformer parfois notre vie. Quand nous allons côtoyer ou nous trouver impliqués dans des situations qui vont faire appel à des ressources, à des réponses que ne pensions pas présentes en nous.

C’est à sept ans que je me suis éveillé à l’amour, dans le regard d’une petite fille qui croisait mon chemin sur le parcours de l’école. Cet éveil me fit découvrir les éblouissements et les émerveillements d’un amour naissant, les inquiétudes et le doutes sur ma capacité à aimer. J’ai aussi appris l’importance de l’espérance, la force d’une promesse à tenir. La confiance et l’abandon à me savoir porteur d’un élan de vie qui m’emportait plus loin que le présent.

Quelques mois plus tard, je m’éveillais à la lecture pour découvrir cette faim d’absolu, de courage, de ferveur qui hantaient les héros des histoires passionnées et tumultueuses. Je lisais tard le soir, sous les draps avec l’aide d’une lampe de poche. Avec la lecture, je m’éveillais aussi à la rêverie, aux voyages imaginaires, à l’identification positive quand je devenais semblable aux personnages de mes lectures.


Je me suis éveillé aussi à l’amitié, au respect d’un engagement, aux miracles et à la générosité de la nature quand j’entrais dans le mouvement scout. Ce passage marqua toute mon existence et me permis plus tard d’entrer dans des engagements militants pour des causes que je sentais vitales pour la planète, la justice, la paix dans le monde.


Au cours de mon adolescence, je m’éveillais à l’indignation, à la nécessité de défendre les démunis, les sans ressources, les affamés et les blessés de la vie.


Quand je me suis éveillé à la paternité, je veux dire à la découverte de mes rôles de père et de papa, ce fut avec l’aide de mes enfants. Ce sont eux qui m’ont appris l’essentiel du métier de parent. Ce sont eux qui m’ont fait découvrir la nécessité d’entendre au-delà des mots. Qui m’ont fait découvrir que les comportements sont des langages, qu’il ne suffit pas d’aimer ses enfants, mais de leur apprendre à s’aimer.


Je me suis éveillé aussi à la douleur de l’abandon, au désarroi de la rupture et à la détresse infinie du désamour. Pour découvrir combien la vie n’est faite que de rencontres et de séparations, pour accéder à plus d’humanitude et d’humilité dans mes rencontres avec autrui.
Il fut aussi un temps où je me suis éveillé à l’écriture, à la nécessité, à l’urgence de mettre de l’ordre dans le chaos de mes sentiments amoureux, dans la jungle de mes relations… De laisser une trace de ce qui me paraissaient être des découvertes essentielles autour d’une écologie relationnelle balbutiante.


Bref, je n’en finis pas de m’éveiller. Je n’arrête pas de sortir de la nuit de mes doutes, du silence de mes interrogations. D’oser aller vers des rencontres qui vont non seulement m’éveiller, mais me mettre au monde, dynamiser ma vie. Que ce soit en terme de découvertes et de stimulations, ou en termes d’épreuves et de contraintes, je m’éveille à chaque instant à l’imprévisible de l’existence.


S’éveiller est une activité à plein temps, sans fin, toujours renouvelée aux miracles de la vie.

samedi 15 novembre 2008

Ouf!



Gros coups de larmes ce soir pour évacuer ma semaine.

  1. Ai perdu l'espoir d'être propriétaire pour l'année qui vient.
  2. Ai eu peur de ne plus comprendre un être cher.
  3. Ai eu un grand besoin de silence.
  4. Ai reçu des «excuses» pour des propos «déplacés».
  5. Ai eu trop d'ateliers intenses à diriger.

    C'est hors de moi maintenant.
    Ce qui m'affecte le plus, c'est tout ce qui est relatif au thème de l'amitié.
    Sujet sensible.

    Yanick est parti à Sydney.
    Une petit vide s'installe.
    Quelques mois, c'est jamais long mais c'est encore plus long quand 2 complices ne sont pas à porter d'oreilles!

mardi 11 novembre 2008

Panne


Je ne sais pas quoi écrire et ça me titille.
Une vilaine panne d'inspiration m'aspire.

Je m,amuse à changer la couleur du texte et je laisse
toutes les fautes parce que j,écris vite_

Pleine de mes pensées
Bousculée par le quotidien
Je m'ennuie de ne pouvoir rien foutre.

Même pas le goût de déplacer les meubles.

Il y a des jours comme ça!

Ne pas écrire serait la solution mais j,avai le goût de gribouiller.

mercredi 5 novembre 2008

Le rêve de Mao

23h33, 4 novembre 2008
La télé est ouverte, Akim pleure, Mao ronfle. Je change la couche d'Akim, le prend dans mes bras, ferme la télé et retombe dans mon sommeil.

5h23, 5 novembre 2008

Je lis sur Cyberpresse du 4 novembre 2008

Titre: Tellement hâte de le dire aux enfants de Marie-Claude Lortie

« 23h40. Ils font dodo et ne sont pas encore au courant. Mais je suis certaine que bien des parents ont hâte, eux aussi, d'annoncer la nouvelle à leurs enfants. De leur apprendre que la tolérance a gagné un grosse victoire hier. Que la vie politique des États-Unis sera maintenant multicolore. S'en rappelleront-ils de cette journée ?


L'important, c'est qu'ils ne se rappellent plus d'avant, du temps où élire un non-Blanc à la tête du pays le plus puissant au monde était un rêve utopique.»

6h50, 5 novembre,

J'appelle Mao juste avant le début de son boulot, j'entends beaucoup d'effervescence autour de lui. Je le félicite et il me dit, ému; «Merci!»

Une victoire que je partage avec lui en regardant Akim courir dans la chambre, notre petit Obama. En lui, le Nigéria, le Bénin, le Québec, la Bretagne.

L'espoir est possible, Barack Obama allume nos coeurs, permet de rêver. Je regarde l'affiche de Martin Luther King Jr. et relis son discours «I have a dream».

«I have a dream that my four children will one day live in a nation were they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character»

Les larmes coulent sur mes joues. Le rêve de Mao est maintenant réel. Reste toutes les critiques à venir avec les dossiers lourds qu'on lègue à Obama. On sera sévère mais rappellons nous à tout jamais de ce grand jour du 4 novembre 2008.

mardi 4 novembre 2008

La p'tite tournée à Québec



C'est avec oncle Yanick que nous sommes allé visiter sa soeur et sa charmante petite famille à Québec. Comme d'habitude, nous nous sommes amusé comme des petits fous!


Voici mon départ le samedi matin juste avant ma sieste. La route ne fut pas trop longue, j'ai dormi les trois quarts du temps!


Maman a sorti ses grandes grimaces pour la photographe Alice! Mamie ne sera pas fière de sa fille, les grimaces ce n'est pas joli!


Je me suis tapé la trempette; le concombre faisant office de cuillère! Ça va bien plus vite! On s'en fout pour les autres.



Maman a dit que William est toujours aussi sympathique et vif d'esprit. Moi je le trouve gentil.



Et Alice la coquine et un brin gourmande (comme son frère William!) et qui m'a bien catiné! c'est elle qui s'est occupé de moi quand je me suis levé à 5 heures du matin dimanche... Quoi ? Mon corps est programmé pour se lever à 6 heures! Le changement d'heure ce n'est pas moi qui l'ai fait!



J'ai essayé la perruque d'Halloween d'Alice et Maman me trouve tout même assez mignon... En tout cas, si moi je dis «Camion!» tout le temps, elle, elle dit «Tu es beau, tu es beau!»



Et la totale: il y avait un chien que s'appellait Noisette! J'étais excité, j'ai eu peur et je riais. Vous avez vu je suis sur la photographie avec parrain Yanick ?



...Et on a bouffé comme des goinfres! Maman m'a dit qu'elle s'était senti comme lorsque elle était petite chez sa tante Pauline. Pour elle, de «vibrantes réminiscences» (je ne comprend pas ce qu'elle dit !) de rires d'enfants et un plaisir d'être ensemble lui a réchauffé son coeur.

Ah oui... Yanick en parlant de ma maman (Akimette) a dit qu'il la considérait comme une soeur. Et Alice a ajouté (puisqu'elle n'était pas sa vraie soeur); «Elle est sa soeur artificielle!»

Maman est donc maintenant rebaptisé devant parrain Yanick!