vendredi 1 juin 2012

Priorité ou dans mes priorités?



Depuis que j'ai mise en ligne ce blogue, 
je me suis poser des millions de questions sur...
La Femme, la sacro-sainte Famille, le Boulot, mes Valeurs, mon Bonheur

Et mes références à ces réflexions
et mon obsession au  peintre Larsson
y sont toujours resté en arrière-plan.
Comme celui pour Christian Boltanksi.
 

«Monument Odessa», 1989, C. Boltanski

Ils ont  toujours reflété mes pensées
et ma façon de voir le monde.  
J'y ai toujours observé:
l'interaction, les liens affectifs, les images réflectives.
Et la grande question de l'identité.
J'y ai toujours trouvé aussi
à la fois, une place pour mes ombres et mes lumières.
Mes introspections.
«Ersbjon doing is home», C. Larsson, 1890

Bref,
plus j'avance dans cet univers de la maternité,
plus je me dis que j'ai raison de «structurer» ma vie comme je le fais.

En pensant en priorité à moi.

Et il est clair pour moi qu'il ne s'agit pas d'égoïsme
mais d'altruisme.

Je mets en avant plan, ce que je suis
ce que je désire
et me fait vibrer

Je calcule, je soupèse
(bon, peut-être trop, je le sais)
mes choix.
Je prend le pouls.
Je me pulvérise d'inquiétude, de joie, de pensées

Je me vautre dans l'indécision
Je patine allégrement dans un échauffement de cervelle.

Je délire, fantasme
Je me «rabat-joie».

Mais dans tout ce bordel...
Qu'elle est ma priorité?
Et je réponds tout azimut
«MOI !»

Pas mes enfants
Pas mon boulot
Pas mon amour
moi

Sinon, je me donne des frissons.

Se donner corps et âme 
à ses enfants
est pour moi une grave erreur

On s'oublie
on met le cap sur un univers
qui n'est pas le nôtre,
celui de nos enfants.

J'aurais l'impression de déverser
sur eux une pression
et un jet lumineux trop intense.

J'aurais l'impression de ne pas leur laisser
l'espace qu'ils doivent s'approprier eux-mêmes.

Je veux qu'ils s'ennuient
et qu'ils sachent  attendre que je sois disponible.


Christmas morning, Carl Larsson, 1894

Je veux qu'ils créent
Je ne veux pas les diriger
Leur imposer mes désirs
Me mettre encore plus de pression
comme celle qu'on nous impose.

La super mère
puis
La femme-carrière
La femme fatale
La femme castrante
La femme idéale

Ma priorité c'est moi.


 
Et cette lumière que je me permets
de mettre sur moi
se reflètera naturellement sur
La Femme, la  Famille, le Boulot, mes Valeurs, mon Bonheur

Mes enfants ne sont pas ma priorité
mais ils sont dans MES priorités.

Et j'y tiens mordicus
afin de construire mon univers
afin de continuer nos chemins.



Ce sont là mes pensées.
Mes choix
Ma zone de confort
Mes certitudes
Ma validation
Ma fierté.

dimanche 25 mars 2012

Les portes de l'Église

J'ai découvert ce texte aujourd'hui écrit par le chanteur Daran.
Belle plume, belles images.

Juste... «Je nous veux sans frontières, sans limites et sans lois
Je veux te respirer, te vivre et vivre en toi»




Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
L'autel est un rocher tapissé de lichen
On y parle, ni pardon, ni péché
On n'y fait pas l'commerce de douleurs et de peines
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps et le sort qui a mis ton amour dans mes veines

Je nous veux sans frontières, sans limites et sans lois
Je veux te respirer, te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas

Nous deux, nous méritons bien plus haut qu'une voûte
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Et sans autre limite que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Au sommet d'une colline j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme une femme
Fêterons sous la Lune la nuit de l'origine
Sacrifice au bonheur de leurs âmes, au futur de leurs fils
Ici les Dieux s'adorent sans aucun artifice

Je nous veux sans frontières, sans limites et sans lois
Je veux te respirer, te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas (x2)

Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas (x2)

 
2003

samedi 24 mars 2012

Le temps est un allié


Ce matin, un temps nouveau. Plein. Juste bon, idéal
En moi, une attitude, une joie, si feutrée, si authentique
Je crois maintenant pouvoir écrire
pour sonder ce nouveau souffle