J'avais besoin d'air... Akim veut tout et tout de suite
Maman tente de répondre mais là, elle n'est plus capable!
Vite, vite, dehors!
J'habille Akim, on essaie sa nouvelle pelle puis on fait un p'tit tour de traîneau…
Déjà ça va beaucoup mieux...
Je ramène mon exigent petit être dans la maison
Papa lui demande de l'aider à faire le lit.
Il faut l'occuper ce petit loup; de l'action au centuple, de l'énergie à vendre.
La rue est à moi, je décide de prendre une bonne marche.
J’aimerais être dans le bois et entendre mes mouvements.Les branches que je frôle, la neige que je déloge et le vent qui pourrait me parler doucement. La ville n'apporte pas ce support. Je dois donc aller vers les autres pour entendre un écho apaisant !
« Tarek est là à son épicerie; ouf, il ne sait pas encore… Mais il me sauve un peu! »
Je rentre pour le saluer, sa fille est là ; « Elle a grandi dis donc… Ah oui, bientôt 6 ans! »
Sa femme arrive, gonflée d'un nouveau bébé, je les félicite pour cette nouvelle et aussi pour son doctorat en génie civil presqu'en poche !
On cause de tout et de rien; je me sens bien avec eux.
Ils me regardent droit dans les yeux et parlent avec le cœur.
Je les quitte pour continuer ma balade.
Je décide d'aller manger méditerranéen.
Je commande un café au lait ; j’ai presque les larmes aux yeux.
Un homme qui vient te porter avec attention, un café au lait bien chaud muni d’une mousse et une pincée chocolat : quoi de plus sexy ! J’addddore… (« Yanick ne dit rien ! »)
Mon sandwich est délicieux…. Je prends mon temps.
« Ça y est, je vais mieux ; je suis revigorée ! »
dimanche 25 janvier 2009
samedi 24 janvier 2009
Transfert
Voyager dans sa propre ville
Il avait pour parapluie un journal de la veille.
Dans ses poches, un amas de sous blanc
et vraiment rien de prévu pour les jours à venir.
Je pense à Z. et sa peine et sa douleur et le vide qui la gruge.
N'avoir rien de prévu dans ce monde si planifié
nous donne à frôler une certaine folie, un saut dans le vide.
Perdu au trop creux de soi.. qui nous aide à remonter?
À qui ose-t-on se dire, à qui crier sa détresse?
Qui veut entendre?
Qui a le temps?
Qui écoute sans porter de jugement ou de solution?
C'est en s'accrochant à ce qui ne conseille pas
que l'on revient à soi.
Tu as parlé de doute?
N'est-il pas ton allié? Je le vois ouvert et équilibré.
Tu le vois autrement.
Pour ma part, il m'apporte souvent la force de mon intuition,
l'issue pour laisser aller les choses.
Douter est pour moi une option à prioriser
Sans le doute, il y a n'a pas de questionnement.
En ce moment, il y a justement trop de questionnements...
(cliquer sur l'image afin de pouvoir lire)
"Aime-toi, la vie t'aimera" p.89, Catherine Bensaid, éd. Pocket, 1992
Je revois Lulu.
Dans le bus, en attente de rien et osant croire à tout
il causait à qui n'avait rien accrocher à l'oreille ou aux yeux.
Je n'ai jamais su où il allait
L'autobus semblait à la fois son transport et sa maisonnette.
Lulu était son nom.
J'en avais décidé ainsi.
Un inconnu qui me plaît et qui me dérange
Parce que parfois je me vois en lui.
Désarçonnée et en déséquilibre.
"Lulu.. et toi comment me prénommerais-tu ?"
Comme tu veux, tu sais, j'accepte le personnage que tu m'apposeras.
C'est ta création; ta réponse; ton moyen de comprendre mon personnage. Celui que tu décideras de me donner.
Un jour, tu me parleras, je suis disponible.
Tu attends peut-être que je t'interpelle dans une façon de faire dans un geste ou une expression qui t'interrogera?
J'ose croire que je te demanderai simplement "Comment ça va ?"
Pour que tu puisses te dire, te définir.
J'attends, je t'espère.
Dans ses poches, un amas de sous blanc
et vraiment rien de prévu pour les jours à venir.
Je pense à Z. et sa peine et sa douleur et le vide qui la gruge.
N'avoir rien de prévu dans ce monde si planifié
nous donne à frôler une certaine folie, un saut dans le vide.
Perdu au trop creux de soi.. qui nous aide à remonter?
À qui ose-t-on se dire, à qui crier sa détresse?
Qui veut entendre?
Qui a le temps?
Qui écoute sans porter de jugement ou de solution?
C'est en s'accrochant à ce qui ne conseille pas
que l'on revient à soi.
Tu as parlé de doute?
N'est-il pas ton allié? Je le vois ouvert et équilibré.
Tu le vois autrement.
Pour ma part, il m'apporte souvent la force de mon intuition,
l'issue pour laisser aller les choses.
Douter est pour moi une option à prioriser
Sans le doute, il y a n'a pas de questionnement.
En ce moment, il y a justement trop de questionnements...
(cliquer sur l'image afin de pouvoir lire)
"Aime-toi, la vie t'aimera" p.89, Catherine Bensaid, éd. Pocket, 1992
Je revois Lulu.
Dans le bus, en attente de rien et osant croire à tout
il causait à qui n'avait rien accrocher à l'oreille ou aux yeux.
Je n'ai jamais su où il allait
L'autobus semblait à la fois son transport et sa maisonnette.
Lulu était son nom.
J'en avais décidé ainsi.
Un inconnu qui me plaît et qui me dérange
Parce que parfois je me vois en lui.
Désarçonnée et en déséquilibre.
"Lulu.. et toi comment me prénommerais-tu ?"
Comme tu veux, tu sais, j'accepte le personnage que tu m'apposeras.
C'est ta création; ta réponse; ton moyen de comprendre mon personnage. Celui que tu décideras de me donner.
Un jour, tu me parleras, je suis disponible.
Tu attends peut-être que je t'interpelle dans une façon de faire dans un geste ou une expression qui t'interrogera?
J'ose croire que je te demanderai simplement "Comment ça va ?"
Pour que tu puisses te dire, te définir.
J'attends, je t'espère.
La pluie, l'été
"I'm singing in the rain..."
Une pluie d'enfance.
Courir dans les flaques d'eau, rire aux éclats, trouver des cailloux.
"Je suis là" que je pouvais crier à tout vent.
Se perdre dans ses pensées, être dans la lune.
Mouillée, trempée, épatée.
Le souper est prêt, maman me regarde rentrer. J'ai faim.
J'imagine que je chantais en mangeant.
Ma complice, la pluie. La nuit sera pleine.
Simplement communiquer
****Quelle ne fut pas ma surprise... Jacques Salomé est une nouveauté pour certains de mes proches; moi, il me guide depuis des années: alors, il me fait plaisir de vous le présenter; un homme de tête et de coeur, un épicurien qui amène à réfléchir sans nous donner mal à la tête. Chez lui le vocabulaire emprunté est simple!
Aller fouiner sur ce lien: http://www.j-salome.com/01-info/accueil.php****
Jalons pour ré-inventer la communication au quotidien
Mise en pratique de quelques règles d'hygiène relationnelle
Par Jacques Salomé
• Quel enfant, quel ex-enfant n'a vécu un sentiment diffus de malaise dans les tentatives de communications avec ses proches, avec ses professeurs, avec le monde des adultes !
• Qui n'a ressenti ce mal-être de ne savoir communiquer avec lui-même et d'entendre parfois la révolte de son corps quand il découvre que la violence des maux n'est que le reflet du silence des mots !
• Qui n'a rencontré au quotidien, la difficulté de se dire et d'être entendu, surtout être entendu par ceux que nous aimons, dont nous nous sentons aimés ou qui sont les plus proches de nous !
• Qui n'a senti la violence sourde d'entendre l'autre parler sur lui, la révolte de sentir autrui penser à notre place, de le voir décider pour notre bien ou encore de nous engager dans un projet, dans une décision, dans un mode de vie où il ne se retrouve pas !
• Qui n’a entendu et reçu comme un rejet ou une négation de sa personne, l'injonction d'idées toutes faites, les a priori, la violence des jugements ou des affirmations péremptoires interdisant le possible d'un échange, aliénant ou clôturant l'ouverture à un partage et à une mise en commun !
• Qui n'a éprouvé cette souffrance de se sentir enfermé dans une image, dans un rôle, dans un commentaire, dans lesquels il ne se reconnaissait pas, dans lequel il ne pouvait se retrouver !
• Qui n'a vécu le sentiment humiliant et injuste de se laisser définir… tel qu'il ne se sent pas !
• Qui n'a éprouvé le désarroi de voir opposer à son ressenti, à ses perceptions, à ses croyances... d'autres ressentis, d'autres perceptions et d'autres croyances qui, au delà d'un témoignage ou d'un partage, voulaient s'imposer à lui et l'inviter ou le forcer à renoncer aux siennes.
Oui chacun d'entre nous, sans hésitations possibles a éprouvé, rencontré l'une ou l'autre de ces situations.
Chacun d'entre nous peut découvrir à un moment ou un autre de sa vie qu'il est plus démuni, plus handicapé ou plus infirme qu’il ne le croyait dans certaines relations essentielles.
Et peut être a-t-il aspiré à une nouvelle naissance, pour passer du TAIS TOI au TU ES TOI QUAND TU PARLES.
En osant se ré-approprier sa parole, en retrouvant des mots à lui, en prenant le risque de se définir devant autrui avec ses propres références, avec des engagements, avec des choix de vie et des fidélités personnelles, chacun se donne ainsi plus de moyens pour exister.
En se responsabilisant aussi pour accepter de s’ouvrir à une démarche d'apprentissage possible dans le respect de quelques règles d'hygiène relationnelle et le maniement de quelques outils concrets pour une communication vivante.
Aller fouiner sur ce lien: http://www.j-salome.com/01-info/accueil.php****
Jalons pour ré-inventer la communication au quotidien
Mise en pratique de quelques règles d'hygiène relationnelle
Par Jacques Salomé
• Quel enfant, quel ex-enfant n'a vécu un sentiment diffus de malaise dans les tentatives de communications avec ses proches, avec ses professeurs, avec le monde des adultes !
• Qui n'a ressenti ce mal-être de ne savoir communiquer avec lui-même et d'entendre parfois la révolte de son corps quand il découvre que la violence des maux n'est que le reflet du silence des mots !
• Qui n'a rencontré au quotidien, la difficulté de se dire et d'être entendu, surtout être entendu par ceux que nous aimons, dont nous nous sentons aimés ou qui sont les plus proches de nous !
• Qui n'a senti la violence sourde d'entendre l'autre parler sur lui, la révolte de sentir autrui penser à notre place, de le voir décider pour notre bien ou encore de nous engager dans un projet, dans une décision, dans un mode de vie où il ne se retrouve pas !
• Qui n’a entendu et reçu comme un rejet ou une négation de sa personne, l'injonction d'idées toutes faites, les a priori, la violence des jugements ou des affirmations péremptoires interdisant le possible d'un échange, aliénant ou clôturant l'ouverture à un partage et à une mise en commun !
• Qui n'a éprouvé cette souffrance de se sentir enfermé dans une image, dans un rôle, dans un commentaire, dans lesquels il ne se reconnaissait pas, dans lequel il ne pouvait se retrouver !
• Qui n'a vécu le sentiment humiliant et injuste de se laisser définir… tel qu'il ne se sent pas !
• Qui n'a éprouvé le désarroi de voir opposer à son ressenti, à ses perceptions, à ses croyances... d'autres ressentis, d'autres perceptions et d'autres croyances qui, au delà d'un témoignage ou d'un partage, voulaient s'imposer à lui et l'inviter ou le forcer à renoncer aux siennes.
Oui chacun d'entre nous, sans hésitations possibles a éprouvé, rencontré l'une ou l'autre de ces situations.
Chacun d'entre nous peut découvrir à un moment ou un autre de sa vie qu'il est plus démuni, plus handicapé ou plus infirme qu’il ne le croyait dans certaines relations essentielles.
Et peut être a-t-il aspiré à une nouvelle naissance, pour passer du TAIS TOI au TU ES TOI QUAND TU PARLES.
En osant se ré-approprier sa parole, en retrouvant des mots à lui, en prenant le risque de se définir devant autrui avec ses propres références, avec des engagements, avec des choix de vie et des fidélités personnelles, chacun se donne ainsi plus de moyens pour exister.
En se responsabilisant aussi pour accepter de s’ouvrir à une démarche d'apprentissage possible dans le respect de quelques règles d'hygiène relationnelle et le maniement de quelques outils concrets pour une communication vivante.
Magritte
René MAGRITTE, Portrait d'Edward James,1937, huile sur toile, 75 x 65 cm, Boymans-van Beuningen Museum, Rotterdam.
J'aimerais voir cette toile de mes propres yeux.
J'aime l'idée qu'elle dégage.
Cynique, évocateur.
Il sème le doute et le questionnement.
Il déstabilise.
Des actions que j'aime.
Magritte me fait sourire et me donne envie de créer.
J'aime.
Promenade
mercredi 21 janvier 2009
dimanche 18 janvier 2009
Chassée... Croisée
Egon Schiele, 1914, Femme couchée sur le dos (crayon et gouache)
Sur mon chemin
Des femmes qui se cherchent
Et qui se sondent autant que moi
Je croyais que je me questionnais trop
Je ne le crois définitivement plus
Si je m’interroge
C’est que je sais qu'il y a des gens autour de moi
Et j'en tiens compte
L'important, c'est que ces gens,
voisins, amis, parents, collègues, passants
ne puisent pas tout mon énergie
Et ne m'éloignent pas de ce que je suis réellement
Je vis avec eux
Ils sont auprès de moi
Je vis en société
Ce qu'il ne faut pas c'est qu'ils soient les seules influences
Ils sont des miroirs
Des reflets
Un regard
Je suis celle qui porte l'image
Je suis ce que je veux, j’aimerais
Et non ce qu'il faut
Je suis
Exigences
Sensibilité
Rêveries
Vérités
Et je me définis par vos yeux
Soit !
Mais mon essence est mienne
Peu constante
Diffuse
Rarement en contrôle
Presque jamais sereine
Mais toujours unique
Je pense à Myléna et Fannie
Le voyage vous traverse et vous scrute
Il inculquera parfois en vous confiance et sérénité
Il vous plongera aussi dans des "chassées-croisées"
Entre l'intimité de votre être et vos aspirations
Sur le chemin, ne vous oublier surtout pas
mercredi 7 janvier 2009
Prendre le temps
... de lire
Regarder les photos
Imiter la petite fille de l’image
Le faire ensemble
Rire
Jouer le jeu à fond
Me coller sur toi
Te dire «Je t'aime» avec ma présence
M'occuper de toi et de moi
Juste comme ça
Sans y penser
Puis un autre tantôt...
Retrouvant l'habit de lion du 31 octobre
Je te prépare toute excitée à l’idée de te déguiser
Faire le tout en cachette
En chuchotant
Tu vois mon plaisir
Tu rentres dans le jeu
Je veux surprendre ton papa
Nous rentrons dans la chambre
J’avertis Mao qu’il aura sûrement avoir une grande peur
Il rentre tout de suite dans le jeu
Je rigole à te voir surpris de l'effet que tu fais… Sans rien faire!
Parce que tu ne sais pas que tu es un grand lion dans la jungle de la chambre
Tu attaques Papa en grognant
Une séance de chatouillement s’en suit
Tu prends des pauses en restant debout sur le lit
Étonné, insouciant, coincé; l’habit de lion est déjà trop petit pour toi
Tu m’apprends à tous les jours par la pureté de tes réactions
Regarder les photos
Imiter la petite fille de l’image
Le faire ensemble
Rire
Jouer le jeu à fond
Me coller sur toi
Te dire «Je t'aime» avec ma présence
M'occuper de toi et de moi
Juste comme ça
Sans y penser
Puis un autre tantôt...
Retrouvant l'habit de lion du 31 octobre
Je te prépare toute excitée à l’idée de te déguiser
Faire le tout en cachette
En chuchotant
Tu vois mon plaisir
Tu rentres dans le jeu
Je veux surprendre ton papa
Nous rentrons dans la chambre
J’avertis Mao qu’il aura sûrement avoir une grande peur
Il rentre tout de suite dans le jeu
Je rigole à te voir surpris de l'effet que tu fais… Sans rien faire!
Parce que tu ne sais pas que tu es un grand lion dans la jungle de la chambre
Tu attaques Papa en grognant
Une séance de chatouillement s’en suit
Tu prends des pauses en restant debout sur le lit
Étonné, insouciant, coincé; l’habit de lion est déjà trop petit pour toi
Tu m’apprends à tous les jours par la pureté de tes réactions
lundi 5 janvier 2009
Un nouveau partie est né!
vendredi 2 janvier 2009
Tchou chouuuuuuuuuu
Nous deux!
On a fêté en douce notre quatrième anniversaire de vie commune, le 31 décembre dernier.
Ce que j'apprécie, c'est que nous approfondissons nos liens et nous reconnaissons plus clairement nos similitudes.
Je n'avais pas eu le temps de cuisiner
Tu as fait ta sauce aux graines avec du bon fromage frit
J'ai bouffé pour deux ce soir là avec le vin qui nous célébrait
Pas de cadeau, pas de lettre, juste être ensemble.
Je t'aime mon amour!
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