Ton visage

Aujourd'hui, j'ai eu la nostalgie. Dans la gorge. Une nostalgie heureuse.

J'ai fouillé dans les photos du début, lorsque tu étais en moi.



Désir de maternité comblé. Nuages de bonheur. Je flottais.



Fascinant comme je ne savais pas dessiner ton visage. Tu avais un corps, une âme, une vie en toi mais pas de visage. Que des mouvements tangibles.

Une théorie, une probabilité, un espoir; rien de concret.

24 semaines


28 semaines


36 semaines



Une chambre, des objets pour toi, placés avec amour et une si grande envie de te voir urgemment.


Puis tu es apparu...Grandiose!


Tu es enfin là.
Comme un ange déposé délicatement dans notre vie.

Comme sur cette photo.


Yanick a su te photographier dans la lumière du jour, sans rien déplacer autour de toi.

Quatre jours de vie, à la maison dans toute ta splendeur!


Maintenant ton visage est dessiné. Il est là pour me réconforter.

Et je chantonne Ferland:

"Ton visage
Des yeux que j'aimerai
Pour deux éternités
Ton visage
Une bouche à jamais
Douce comme un secret
Ton visage
Il est beau, il est chaud
Il est ma fleur de peau
Ton visage
En me fermant les yeux
Je le devine au creux
Des nuages"

Akim, encore une fois, je t'aime.

Tupperware et charme fou

Avant hier, première séance de grande fouille dans les armoires... Les Tupperware ont toujours été un franc succès! Akim contrôle bien son corps sauf sa petite patte qu'il a de la difficulté à tourner... Encore là, il me fait rire!


Il est bien fier de ses nouveaux mouvements... Il a un charme fou ce petit coquin et il sait très bien l'utiliser! Un petit Mao en puissance peut-être !?!?



Debout sur le bureau de maman... La main n'est là que pour le prendre s'il tombe... Akim est pressé de se tenir debout mais il n'a pas encore tout à fait conscience qu'il reste debout seul quelques secondes!



J'adore cette photo de lui et de son père. J'aime son dos droit et le regard plus que complice.
Puis son petit corps qui lui appartient de plus en plus!



... En tout cas, ça jase ces deux-là!

Images de mon enfance

J'adore ces photos. Louise, l'ainée, moi, la cadette avec mes lulus et François.

Cette photographie est fièrement affichée sur notre frigo, me rappelant ainsi tous ces voyages de mon enfance.

En Winibago ou en Camper, nous étions souvent sur la route avec papa et maman.

Souvenirs toujours teintés de joie et de liberté.

La route nous appartenait, papa conduisait longuement et prudemment à travers le Québec, le Canada et les États-Unis.

Puis lorsque nous restions à la maison, nous n'avions pas trop de regret en poche; l’immense terrain, nous servait d'espace de jeu. Je me souviens de certains dîners du samedi, l'été, attablé à notre table à pique-nique; luxe suprême; dégustation de sandwichs aux tomates (qui goûtaient le soleil) avec de la moutarde douce (la " French"), des chips nature et du Pepsi. Je vous le confirme: "Un délice"!

On finissait le tout avec un Joe-Louis ou des Whippets... La grande classe, n'est-ce pas ?

C'était le seul temps de la semaine où nous avions l'occasion de manger des "cochonneries"! Sinon, toujours du riz, la viande et le légume d'accompagnement, rien à boire lors du souper, seulement au dessert, un verre de lait.



Sur ces deux autres photographies, vous pouvez voir ma robe carottée rouge que je mettais très souvent; je l'adorais.

Une petite culotte et un long tablier; excellent pour faire la mignonne, courir et danser. Puis surtout, faire le spectacle et la parade. Comme je le fais encore, quelquefois pour les amis!

Une surdose d'énergie et de bonne humeur, voilà l'essence de mon petit corps dans les années soixante-dix!

Puis cette dernière image; une photo avec ma mère. Nous semblions heureuses et complices au regard de mon père, Cette photo est placée aujourd'hui au-dessus du lit d'Akim. Positionnée ainsi en signe de porte-bonheur.



Mon enfance a toujours été pour moi, un souvenir fabuleux, rempli à bâbord d'amour, d'aventures, de joie et d'apprentissages.

Merci à vous, papa et maman de nous avoir donner autant de fraîcheur et de stimulations. Nous sommes, tous les trois, je crois, le coeur bouillant de joies quant à ces réminiscences de l'enfance.

MERCI DE TOUT COEUR!

Maman est fatigué

Comme 2 tomates hautement perchées, j'use de mon intuition pour écouter mon coeur.

Je suis fatigué.


Fatigué d'être dans une routine.
Fatigué de ne pas travailler tout en étant trop fatigué pour commencer à le faire.
Fatigué du 6am à 20pm, besoin d'un 9am à 5pm (tout en me tapant l'ancien horaire... je sais)

Je ne croyais pas dire cela aussi vite!

Évidemment, je me sens coupable de désirer quitter mon enfant dans son quotidien et de vouloir penser à mes affaires.
Évidemment, je me sens troublé à l'idée de le quitter.

Mais, les doigts me brûlent, je veux trouver du boulot; question d'équilibre, question d'argent, question de sécurité.
Je n'ai rien devant moi, pas de garderie, ni emploi et je me sens mal à l'aise, anxieuse.

En même temps, j'aurais le goût de rester avec Akim et vivre ses premières années à ses côtés, à temps plein.

Mais je ne peux pas, ni financièrement, ni mentalement.


J'ai hâte de revenir sur le marché du travail et m'accomplir. J'ai hâte de le retouver en fin d'après-midi pour le savourer davantage. Pour le voir se tourner vers moi avec son adorable sourire.

Mon congé de maternité finit en fin janvier mais ça y est, je commence les démarches en grande pompe; boulot, CPE ou milieu familial; je dois m'activer très sérieusement... je n'ai pas le choix!


Je crois que ma fatigue devient maintenant mentale, mon cerveau est en jello: boulot dodo métro svp!

Quand tu étais tout petit en moi, je travaillais et j'avais hâte de m'arrêter pour te voir naître, maintenant j'ai hâte de partir et aller te chercher à ta garderie.



Je me sens méchante, égocentrique.

Mais tu sais, nous serons toujours ensemble mais différemment.

Je pense à Annie qui va reprendre le boulot bientôt et sincèrement je t'envie ces jours-ci, tout en comprenant que tu appréhendes ce retour. Annie, tu viendras m'en parler ou j'irai te voir, je sais qu'il y aura du posiitf dans cette transition de la vie. Il s'agit de visualiser toute la joie que nous aurons à revoir notre petit trésor...

Akim, maman a besoin de prendre de l'air afin de mieux te revenir, afin d'exister un peu, afin que tu vois la femme en moi!


... Et non, je ne suis pas seulement maman ou Akimette, je suis aussi Geneviève.


Lorsque tu avais 5 mois en moi, nous étions si proches l'un de l'autre, maintenant le jour, nous serons ensemble en esprit et dans nos coeurs...


Tu m'excuseras mais... c'est pour notre bien... à nous trois!

Tous les matins...

Depuis sa naissance, Akim entend tout bas...

"Tous les matins
Un p'tit oiseau qui chante
Redit tout bas
"Akim reviendra vite !"

Quand j'ai connu Akim
Mon coeur brûlait d'amour
Il est joli, je l'aime
Je l'aimerai toujours

S'il faut briser les chaînes
Oui je l'ai briserai
Pour aller voir Akim
Akim mon bien aimé..."

Mon père me chantait souvent cette chanson quand j'étais petite. Douce berceuse que je chante à mon tour à mon petit homme Akim.

Il ajoutait toujours ce couplet inventé...

"Akim est sur la bicyclette
Grand-papa est dans le panier
Akim va bien trop vite
Grand-papa va bien tomber!

Boum ba da boum boum
Boum boum"

Évidemment, lorsqu'on devient plus vieux et que l'on comprend réellement ce dernier couplet, tout devient magique! La puissance de cette image... porter dans son propre panier son grand-papa est tout à fait jouissatif!!!


Chanson de l'enfance, essence du plaisir anodin; petit aparté. Promenade dans l'imaginaire, routine essentielle du quotidien.

Petits pieds recroquevillés...

et dodo garanti...

Confort

Hier j'étais sur toi à l'inverse d'Akim, dimanche passé. Quel confort! Tu nous connais bien.

J'avais les "blues", j'avais besoin d'être réconforté, d'être prise, caressé, lové.

Pas d'ordinateur, pas de télé; seulement nous deux dans le silence.

J'avais le goût de pleurer, je ne savais trop pourquoi; tu m'as dit: "pleures!"

Tu commences à accepter mes pleurs.. de toute façon... tu n'as pas le choix; c'est un "package-deal" !

Puis on s'est mis à parler d'Akim, son évolution rapide des derniers jours, notre amour pour lui.

Quel doux moment!


Un "Confort Inn" à la maison!

Apprendre sur soi

J'aime apprendre.

J'aime prendre le dessus sur moi.

Sortir de moi au lieu de m'enterrer dans des émotions souvent dictatrices.

Ces satanées émotions guident trop souvent mon chemin !

La susceptibilité aussi s’en mêle et là je ne comprends plus rien; tout s’embrouille et je m’enlise dans de tristes réflexions.

Je ne comprends pas d’où viennent ces émotions et cette si grande susceptibilité ;

« Est-ce moi qui a appris ainsi ? » « Est-ce moi qui en a décidé ainsi ? »

Souvent, je me demande pourquoi tant de souffrance si ridicule.

Ma mère m’a toujours dit que j’étais un bébé joyeux. Et moi de rajouter: « Comme Akim !»


Plus tard, à la sortie du secondaire, j’ai commencé à trop cogiter et à perdre le sourire, je l’ai retrouvé depuis une dizaine d’années tout en gardant un fond de tristesse et de négativisme qui sort de je ne sais trop où !?!?!?

HEUREUSEMENT…

Akim m’offre la chance de revenir à cette aisance du rire, cette légèreté du cœur. Peut-être est-ce sa simplicité d’être qui me ramène à un sourire plus naturel, sans arrière-pensée.



Mao aussi me permet de voir les choses autrement.

Avec amour, il me confronte beaucoup sur mes attitudes et ma susceptibilité.

Parfois il m’énerve, je le trouve dur mais de plus en plus, je trouve qu’il a raison.


Je le remercie.



Je ne pourrai jamais saisir la différence de nos univers d’enfance; le contraste semble trop énorme et me comparer à lui, me consterne !

Je suis né dans une famille de classe moyenne, très à l’aise, sans embûche ni difficultés majeures. Je ne dis pas que Mao vient d’une famille pauvre mais les conditions n’étaient pas aussi simples que les miennes.

J’avoue que parfois je me sens plus verte dans mes expériences de vie que Mao mais je me dis aussi que j’ai autant de choses à lui apporter ; ce sera seulement différent !

Les comparaisons, de toute façon sont futiles, l’important, c’est de lier ces deux univers riches de différentes expériences et de les fusionner pour donner à notre Akim les plus beaux outils qu’ils soient !

18h00 dans l'appartement

J'aime la lumière et sa magie.

Surtout celle du début et de la fin du jour.

Rien de plus émouvant pour moi que de voir mon environnement envahi par ses jeux d'ombres et de lumières.

Hier ce fut exceptionnel, seulement le temps pour courir et empoigner mon appareil et tout s'est effacé.

Comme le sable sur la plage chatouillé par le mouvement des vagues.



Éphémère
Comme un signe

Comme une lueur d'espoir et de changement
Comme une flamme


Une âme



Poésie du moment, esseulée et émouvante
Lumière diffuse, flamboyante, chatoyante

Éphémère et soudaine
Comme le sourire d'un passant
Comme la joie qui te prend parce que le bonheur te nargue

Quelques secondes
Juste pour dire

Juste pour soi

Une partie de gagnée!

Rapidement entre 2 brassées... Et bien c'est maintenant officiel!

AKIM FAIT SES NUITS !!!

Ce que j'entends par nuit: de 4 à 5 heures d'affilé et ce 2 fois de suite par nuit!

Gérer son sommeil a été difficile... Et bien j'ai trouvé la super solution: il dort maintenant dans son parc qui est large de 3 pieds par 3 pieds.

Un superbe carré de confort!

Imaginez-vous qu'Akim bouge énormément, sa bassinette le révaillait à chaque coup de tête ou de pied... C'est ce que j'ai conclu après avoir entendu quelques impacts au loin!

Je suis infiniment contente d'avoir trouvé la solution; je suis encore sur le ryhtme du sommeil coupé mais je vais me pratiquer à me détendre de plus en plus pour suivre mon petit homme dans son nouveau tempo!

YOOOUUUUUPPPPPI!!!!!!!!

Mouvements du dit "néophyte"

Ce matin, j'ai aimé te regarder jouer.


Tu vois, tu rampes!


Tes mouvements




Tes petits animaux préférés



Ton livre préféré



... quoique tu as l'air plus obsédé par son attache-velcro!





Plus tard, tu auras ces souvenirs de toi: te diront-ils quoi que ce soit?

Peu importe, j'aurai classé quelques anecdotes pour toi!

D'ici là, vivement demain matin!

Akim, le grand!

« Mon petit homme » comme j'aime tant te nommer; tu m'as rendu si heureuse il y a de cela 2 jours!

Tu sais mon Akim quand je rêvais de maternité, je voyais un enfant de ton âge, éveillé et curieux; ce temps où les capacités de l’enfant sont tout à coup foudroyantes dans ses mouvements et son évolution.

Tu réalises que ton corps peut te servir!

Tu as commencé officiellement à ramper.… Et ta plus longue distance, à ce jour, tu l'as fait pour moi!

Tu étais au salon au pied de papa en train de fouiner partout, comme tu sais si bien le faire, les yeux tout écarquillés en arborant ta salive bien chaude au cou.

Je crois que tu savourais ton nouveau point de vue, à terre, le dos bien droit! Puis papa t'a encouragé à te déplacer en plaçant un objet sur ton chemin, plus loin...

Plus que 2 mètres et, j’étais là dans une autre pièce. J'entendais tes gazouillis à travers les clapotis de mon eau de vaisselle.

Je te visualisais; rien de meilleur que de visualiser un être qu’on aime!!!

Je percevais tes mouvements encore lents et irréfléchis. Je te sentais vraiment près... Je laisse passer quelques secondes, je t'interpelle, « Akim, Akim ??? » Puis dans une fraction de seconde, je vois ta tête et ton petit corps passé au travers du cadre de porte!

Je t'applaudis, tout émue en scandant des « Bravo, Bravo!!! » et tu souris avec un de tes plus beaux sourires !

Pour cet instant; je n'ai pas de besoin de photo!

Tu seras là à tout jamais, perché tout haut au creux de ma tête.

Akim, tu ne le sais pas mais tu as réalisé un de mes plus grands rêves de maternité; tes premiers mouvements de longue distance en tant que néophyte étaient cinématographiques; tu étais si charmant mon grand!

Merci mon petit homme; tu es le plus bel enfant que je n'aurais pu imaginer avoir; tu es magique!