Mao, je t'aime, malgré tout, malgré rien.
J'aime mes 2 hommes et je tente de gérer mon amour pour eux; vous me direz..."gérer"... ?
Je prend ce mot parce que je crois que je dois être à la fois partiale et impartiale. Je dois m'écouter et écouter l'autre.
Et oui, avec le partenaire, c'est parfois difficile de s'ajuster, d'être sur la même longueur d'onde.
Plus souvent qu'autrement je reste sur le mauvais poste, à maudire contre les 'grichouillages" qu'on entend sans vouloir ajuster moi-même, le poste. Je me comprends.
Avec le petit homme, je tente d'être la plus 'vraie", la plus tendre, la plus neutre. À pas feutré, je veux lui donner l'espace qu'il lui faut pour que lui et moi apprenions de cette nouvelle expérience d'être en vie!
Et puis surtout l'aimer sans l'étouffer.
Je crois que je suis équitable. Mais je me sens constamment juge de mes actes: "Est-ce que j'ai bien fait ? ", "Est-ce que je devrais ceci ou cela..."
Alors, je culpabilise de me mettre tant de pression sur le dos quand déjà, je suis fatigué...et à vrai dire, ce qui est rare venant de ma part, je me sens assez fière de ce que je suis et de ce que je fais avec Akim.
Je me surprends, je m'étonne et je suis heureuse de ce que j'accomplis.
Je lis en ce moment "Mère et solidarité" de France Paradis et j'apprécie cette lecture, je crois que c'est ce qui m'a touché le plus depuis que j'ai accouché; elle dit en simples mots ce que je ressens. Aussi, j'aime découvrir que je suis en désaccord avec certains de ces propos (certaine partie, en autre, sur le dodo avec l'enfant).
Je me revois tout au début avec Akim peau à peau, tout silencieux et posé comme une petit escargot sur mon ventre. Il y a de cela, si longtemps...
Je vais me coucher, j'ai sommeil.
http://www.coindelafamille.ca/outils/resource.asp?id=648
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