
J'aime renconter de nouvelles personnes.
J'ai l'impression de me réinventer, de pouvoir enfin me permettre de recommencer à nouveau sans les erreurs...
Hier et la semaine passée, on m'a reconnu, une dans un colloque de boulot, l'autre sur la rue près de la maison. Juste à cause de mon blogue!
Surprenant!
J'aime les rencontres.
C'est un sujet qui m'a toujours passionné; vous verrez bien ce que j'en ferai bientôt...
Puis je repense à une lecture que j'ai fait il y a quelques années:
À propos de la rencontre:
«... « La vraie », serais-je tentée de dire pour m’exprimer comme tout le monde ; celle « qui me décentre et m’invite à exister »(Cyrulnik, 1994, p. 65) ; celle qui n’autorise à parler d’un « acteur rationnel » qu’après coup. La rencontre — dans laquelle « se constitue le secret inépuisable de l’autre »(Buytendijk, 1952, p. 7) — se donne pour le sens commun, comme phénomène d’exception dont la combinaison peut paraître magique. Elle est avant tout ce je-ne-sais-quoi qui apparaît dans le visage de l’Autre, un événement toujours nouveau qui sur-vient pour révolutionner le soi. Elle est ce mouvement unique, à la fois premier et dernier, primultime comme l’a écrit Vladimir Jankélévitch (1977, pp. 300-320). Elle est enfin cet événement qui reçoit son sens destinal — d’autres diront « existential » (Buytendijk, 1952, p. 11) ou encore « événemential » (Romano, 1998, p. 40 et suiv.) —rétrospectivement, lorsque l’être rencontrant comprend qu’il a été, avant toute chose, rencontré par ce qu’il poursuit.
Afin d’accéder à cette dimension de la rencontre — dimension qui en fait un événement proprement humain — il faut dépasser l’idée réductrice d’interaction sociale,car « toute relation n’est pas rencontre et toute rencontre n’est pas forcément une relation. »(Rojas Urrego, 1991, p. 5).
Qu’est-ce qui fait la rencontre ? Qu’entendons-nous par « rencontre » ? Qu’est-ce qui permet de parler de rencontre « authentique » ? Suffit-il de croiser deux pedigrees socialement compatibles pour faire une rencontre ? N’est-il pas plus adéquat de comprendre la rencontre comme déterminant existentiel plutôt que de la concevoir comme fait déterminé ? »
http://www.univ-rouen.fr/arobase/v6/duteille.pdf
À cogiter...
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