dimanche 22 février 2009

En allant au marché...


Nous sommes tombés sur la boîte à photos «Amélie Poulain»... J'ai fait ni une ni deux, j'empoigne mes deux hommes et je sors le 4$ exigé pour figer dans le temps ce moment.

Métro du Parc, là où tout à commencer, où une première photo a tout d’abord été prise, où l’on s'embrassait comme des adolescents; tout en furie d'amour!

J'aime l'expression d'Akim qui n'y comprend rien et moi qui tente de faire le clown pour le faire réagir... Mon double menton est bien là aussi fixe que la photographie! Grrrrr... Ce gras qui m'envahit dirigé par mes mains et mon ventre affamés!

J'aime aussi l'idée de refaire une photo avec Mao et Akim quelques années plus tard dans le même lieu.

Je me souviens aussi très bien de ce même genre de photos que mon père prenait avec nous, les enfants dans ce type de boîte en métal; si fier de sa progéniture!

Je vais scruter toute la soirée mon photo-roman comme un immense livre ouvert!

Je repense à Salomé que j’ai lu hier soir avant de tomber dans les bras de Morphée :

«… Ce n’est pas l’amour qui maintient ensemble deux êtres dans la durée, c’est la qualité de la relation qu’ils peuvent se proposer l’un à l’autre.

C’est la capacité, chez l’un et l’autre, d’entretenir des échanges en réciprocité, et d’établir une relation de mutualité suffisamment nourissante pour alimenter leur amour, le vivifier et le prolonger dans le temps»*

Quelle belle invitation cette citation et aussi une façon différente de voir l’amour, non comme entité inné, qui va de soi et que l’on peut acheter au magasin; « L’amour, ça se cultive! » comme dirait ma mère…


*À qui ferais-je de la peine si j’étais moi-même?, Jacques Salomé, éd. De l’homme, 2008
p.20

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