
Hier en revenant de la fête de Daniel, il s'est mis à pleuvoir. Seule sur la bicyclette, le poids d'Akim en moins, je flottais.
J'aime ces moments de pluie où les chemins sont plus déserts, la ville m'appartient ainsi. Je me sens si heureuse. La ville est belle, ruisselante, brillante, calme. Minuit et quart, la liberté de prendre les routes sans mouvement, rouler dans les ruelles, passer dans les flaques d'eau fraîche, me perdre, me retrouver.

Ce soir, c'est le calme plat à la maison, Mao et Akim sont au "foot" à Côte-des-Neiges. Je fais la sauce à spaghetti en écoutant la radio, Jean-Pierre Ferland fait le beau parleur comme j'adore, je fais mariner la viande pour demain. Je bois un rosé.
Je flotte dans cette tranquilité, un peu perdue tout de même par de tant de calme. Je me rappelle de ces années sur Fullum, les portes ouvertes l'été, à flâner, rêvasser et jouir d'être seule.
Je crois que c'est qui me pèse le plus d'être maman. Être seule quand je le désire.
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