lundi 29 septembre 2008

Échos



Aujourd'hui, étant en congé, je prends du temps pour remettre les choses en place. Je remets entre autre, la photo de ma mère et moi sur mon écran d'ordinateur. Je trouve qu'Akim me ressemble.

Je suis heureuse, je reçois des commentaires de blogueuses suite à mon dernier billet! J'adore; vive l'interaction!

"Très juste regard sur les blogues.... Je me dis, qu'en fait, beaucoup de bloggers cherchent à se créer un petit monde confortable... Et je ne les blâme pas pour cela, je me dis juste qu'il faudrait arrêter de prétendre qu'on se dévoile quand on ne montre qu'un aspect choisi de son être; Cela dit, dès lors qu'on donne un intitulé à un blog, on y écrit des choses qui répondent à cet intitulé, et de ce fait, tout le monde sait que ce n'est pas tout. Non?"

"Tu sais je me réinvente à travers mon blogue... C'est bon je trouve, de faire des coches mal taillées qui nous mènent vers d'autres horizons... C'est pas un mensonge, c'est une direction, une manière de me décrire qui est différente du quotidien, un regard externe sur ce que je vis, une mise à nue qui me respecte et qui ne me fragilise pas... "

C'est vrai, on choisit, on sélectionne, on s'affirme tout en se respectant. Dans le fond, c'est une vision, une interprétation de ce que nous sommes, vivons et choisissons de dire. Ayant vu les autres du manière très esthétique, je les ai jugé! Je le suis aussi.

Mais des fois, je sens une vérité ressurgir, une franchise dans le ton qui perce l'écran. Comme la belle Ivoirienne qui habite à New-York. À mon avis, une beauté! Vous voyez, j'ai cette impression qu'elle ne fabrique en rien son monde, elle le met en ligne sans filtre. Ça semble pur, vrai; son univers dévoilé sans fioriture, sans faux-semblants.

http://bouakenewyork-afrosoulmessenger.blogspot.com/

Les photos sur son blogue sont à mes yeux, tellement naturelles. Une fête est présentée, une série d'amis trinquent tout bonnement, ils semblent s'apprécier et vivre à plein. J'adore ce mordant dans la vie! Du bien-être en cube.

Puis je regarde encore l'image de ma mère et moi; je vois aussi notre bien-être. Qui le voit, le verra ou jamais ne sera perçu. Chacun regarde comme il le veut et dans son intérêt à lui. Voilà toute la multiplicité du regard.

Merci de réfléchir avec moi! Merci des points du vue.

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