Je me suis retrouvé devant diverses décisions à prendre ces temps-ci et là je me pose à peine et je réagis fortement à ces réflexions.
Faire les pour et les contre, juger sans juger, décider pour soi et sa petite famille. Se sentir coincée, troublée, avoir les sueurs froides, se réveiller la nuit, faire des cauchemars, de l'insomnie. Choisir le meilleur, le plus conséquent. Se convaincre d'être convaincue... Puis avoir la certitude de savoir que le choix est fait et est bon. La paix revient.
Puis à travers mes réponses que je mets en place, je vois et rencontre des jeunes où je travaille qui se posent des milliers de questions.
Ils veulent:
* le plus beau des boulots
* gagner leur vie sans avoir l'impression de travailler
* faire les plus beaux projets qui soient
* tout et rien
Je les regarde dans les yeux, j'ai le goût de rire.
J'aspire et j'inspire. Je reprends mon souffle.
"Mais au fait, mmm... sais-tu qui tu es avant de passer à l'étape des choix?"
Le temps, seul te dira qui tu es vraiment si tu ne le sais pas encore. Nos livres de références ne te serviront à rien en ce moment. Ce que tu es, toi seul, tu le sauras.
Je ne sais pas encore tout à fait moi-même qui je suis et j'ai parfois le double de leur âge.
Alors, je ris.
Pas d'ironie, surtout de me voir en eux!
Je fouille sur le net et je trouve ces deux énoncés:
"Le temps instant
Mais nous venons d'entrer dans l'Ère du temps-instant. L'influence des micro-processeurs dans la façon de mesurer le temps se fait déjà sentir sur notre conception de l'univers et notre façon de penser.
Aujourd'hui, à l'époque des micro-processeurs, l'instantanéité est entrée dans nos vies. Avec ce que cela peut avoir d'inquiétant: il n'y a plus le sens de la répétition rassurante des phases, comme à l'époque où le temps était cyclique; il n'y a plus le sens de la continuité, comme à celle où le temps apparaissait comme un vaste mécanisme. Il n'y a que l'instant qui compte.
Jetez un coup d'oeil sur une horloge digitale: le temps ne vient de nulle part, il ne va nulle part...
C'est l'instant.
Et la pensée moderne est obsédée par l'instant: la guérison-instant, la fortune-instant, le sexe-instant... Il faut que tout se passe tout de suite.
Mais il y a sans doute un aspect positif à une vision de l'univers instant. À la condition que s'élève le niveau de conscience, c'est l'opportunité pour les êtres qui auront intégré la révolution du micro-processeur, de vivre de plus en plus l'instant-présent."
"Le temps social / Le temps vécu
À notre époque, le divorce entre les deux s'accroît un peu plus chaque jour.
Le temps social est compté et linéaire. L'horloge, puis le chronomètre ont transformé les conditions de notre vie quotidienne: l'industrie n'a cessé d'imposer aux hommes une conception linéaire de la durée.
Alors que le temps vécu, lui, s'est effrité au point où nous avons le sentiment de ne plus nous appartenir.
Pour s'appartenir, il faut avoir du temps à soi. Il faut exercer un certain contrôle sur le temps - pouvoir prendre le temps de faire, par exemple, telle chose qui m'est importante...
Ce n'est pas toujours facile."
Merci à Jacques Languirand pour son aisance à vulgariser ce qu'il lit. Voir son site "Par 4 chemins" sur Radio-Canada.ca
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