
Je dois m’arrêter quelques instants pour reprendre mon souffle.
Sinon, à quoi bon avancer sans toute sa tête.
Il est donc utile d’écrire aujourd’hui afin de clarifier.
Au boulot, je me sens dépassée par des pacotilles, je ne crois pas à mon potentiel, je fige sur place. J’ai de bonnes idées mais beaucoup de difficulté à les mettre en action.
Arrêt sur image. Pause. Blocage.
Je gouverne mes artilleries vers moi au lieu de les prendre pour avancer. Je me braque, je me sabote.
Je prends un temps fou à me justifier quand tout va bon train. Je ne comprends pas que je ne sois pas en pleine possession de moi-même. J’aimerais que tout redevienne comme avant.
Je mets tout cela sur le compte du sommeil. Lui que je ne possède plus totalement que je tente de reprendre à toute heure du jour et qui ne revient jamais à zéro.
Akim a fait des cauchemars cette nuit, il criait comme un enfant (pas comme une jeune enfant). Un cri intense en autre et le cœur épris d’un rythme contracté.
Mon cœur est d’argile, pulvérisée. Mes émotions sont à fleur de peau.
Je vais bien tout de même mais je me sens plus clairement fragile rapidement et intensément qu'avant pour en finir plus rapidement. Est-ce un cycle ? Une étape ?
1 commentaire:
..? Une étape.
Sur ce long et passionnant chemin qu'est la vie.
atteindre ses limites pour mieux les connaître et ainsi mieux appréhender les tâches qui nous incombent....courage, il est dur d'en avoir quand le sommeil se fait rare et léger, mais comme on dit en Côte d'Ivoire: "ça va aller!"
Enregistrer un commentaire