Je vous présente OUEDRAOGO, Georges de son prénom. Mon ami de Ouagadougou du Burkina Faso de passage à Montréal.
Retrouver Akim et Georges sur la même photo, c'est boucler un ensemble, c'est voir le chemin et empoigner le temps.
Georges était mon confident lors de mon premier séjour en Afrique de l'Ouest, le sage, celui qui bousculait mes nouvelles perceptions et apprentissages. Il était mon arbre à palabre. Vous savez ce fameux baobab: une force de la nature.

Cet arbre immense et costaud où au dessus, on se loge pour causer, là où les rencontres du village se font. Le lieu de tous les rassemblements, des décisions, des apprentissages. Le lieu où le corps est à l'ombre sous ses rayons de soleil omniprésents et où la lumière de l'esprit peut rejaillir.
Je me sentais ainsi auprès de Georges. Je me savais en confiance.
Je me souviens très bien du matin lorsque je lui ai révélé avoir fait un rêve que je faisais depuis longtemps. À chaque fois dans ce rêve mille fois visité, ma curiosité me menait à me heurter devant de multiples portes closes dans un immense immeuble. Cette nuit là, j'avais ouvert plusieurs portes, le sentiment était puissant.
Un jet de lumière rayonnait sans m'aveugler, me réconfortant et un sentiment de liberté extrême me séduisait à chaque ouverture de porte. J'ouvrais chaque porte avec joie. Je me permettais de le faire, cette fois-ci, j'imagine. Une visite dans mon rêve, mon inconscient. Presqu'ésotérique tout ça mais si réel!
Il avait sourit et m'avait dit doucement:" C'est l'Afrique qui t'a aidé à ouvrir ces portes!" Il avait raison.
Retrouver Akim et Georges sur la même photo, c'est boucler un ensemble, c'est voir le chemin parcouru et empoigner le temps. C'est aussi y voir les origines africaines de mon fils. J'ai hâte qu'il foule la terre béninoise de son père pour son plus grand bien; je lui souhaite.
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