Regarder la journée devant soi comme un tableau à dessiner.
S'inventer non pas des activités mais une ambiance. Écouter Bobino sur le tourne disque, jouer aux marionnettes devant la fenêtre, tendre l'oreille aux histoires de Gilles Vigneault, observer, penser.
Faire des liens.
Maintenant, évidemment, je pense à monsieur Akim, je me demande à quoi il cogite, même si petit.
Ce matin, il s'est collé à moi comme il le fait depuis quelque temps. Dans ses tempêtes de mouvements, il prend tout de même quelques secondes pour nous câliner, ce qui est très appréciable.
Étant adulte maintenant, je sais que j'aime cette partie de la journée où le temps est suspendu, où je tente de revenir dans cette paix de faire, sans but. Prendre une photo sur la rue, jouer avec la caméra, laisser aller.
Akim a un nouveau camion. Mamie Pauline et grand-papa André ont eu l'heureuse idée d'acheter ce qui lui plaît le plus en ce moment. "Camion...camion...camion...camion!" En ces temps de déménagement, Akim ne cesse de crier ce mot à tout vent! Une fascination obsessive.
Au parc, malgré le plaisir de se faire balancer, sa tête est ailleurs, à scruter tout mouvement de véhicule à moteur; tous ont la même appellation; "Camion!"
Les jours de congé sont remplis simplement.
Papa s'occupe des longues promenades. Ils partent souvent au moins deux heures! Akim me fait rire, avec son âge du jeune explorateur, il s'intéresse à tout et à rien.

1 commentaire:
Quelle belle, belle, belle image.
Le papa et son fils. De dos, vers des ailleurs que les mamans ne connaissent pas.
Heureux Akim.
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