Je suis chez mes parents, seule, sans Akim. Besoin de repos, merci à Mao de m'avoir offert une petite pause santé!
Cette semaine, première visite à St-Justine pour le suivi de grossesse. Mélange d'émotions, toute l'aventure Akim me revient à la tête, l'épuisement d'après l'accouchement, le départ en voiture. Le banc de bébé à placer correctement, mes pieds gonflés et mes pantoufles mouillées par le neige qui traîne dans le stationnement. Je suis dépassé par les événements, on doit s'occuper du bébé 24 heures sur 24? Hen?? Est-ce je peux aller dormir?
Puis je reviens à la réalité, le ici et maintenant. Nous sommes dans un hôpital, je croise une maman qui porte dans ses bras, une paire de souliers roses d'enfant et une petite couverture, elle a les paupières gonflées, elle semble très fatigué.
Ici, les naissances, la maladie, les joies et les peines se faufilent dans les mêmes coridors. Un amalgame.
Je suis nerveuse, je n'aime pas être ici parce que justement c'est un hôpital. Je n'ai pas le choix, les maisons de naissance ce n'est pas pour moi, je suis classée «grossesse à risque» à cause de ma condition physique: une maladie de sang bénigne. En même temps, je ne sais pas... Mème si tout était normal, je crois que je préfère être dans un milieu hospitalier... Au cas où.... Je me sens en sécurité malgré le froid des néons.
Je n'ai pas beaucoup de temps pour penser au nouveau bébé, tout reste dans la théorie encore...
Je suis contente d'être derrière le clavier ce soir, j'écris enfin un peu. Je renoue ce soir avec ce moment intime entre ce que je vis et ce qui me fait cogiter.
Ce soir, je dormirai comme un bébé avec un tout petit dans le creux de mon ventre.
Je te parlerai mon petit, je prendrai du temps avec toi, tu es et seras mon nouvel amour.
samedi 9 mai 2009
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