La télé est ouverte, Akim pleure, Mao ronfle. Je change la couche d'Akim, le prend dans mes bras, ferme la télé et retombe dans mon sommeil.
5h23, 5 novembre 2008
Je lis sur Cyberpresse du 4 novembre 2008
Titre: Tellement hâte de le dire aux enfants de Marie-Claude Lortie
« 23h40. Ils font dodo et ne sont pas encore au courant. Mais je suis certaine que bien des parents ont hâte, eux aussi, d'annoncer la nouvelle à leurs enfants. De leur apprendre que la tolérance a gagné un grosse victoire hier. Que la vie politique des États-Unis sera maintenant multicolore. S'en rappelleront-ils de cette journée ?

L'important, c'est qu'ils ne se rappellent plus d'avant, du temps où élire un non-Blanc à la tête du pays le plus puissant au monde était un rêve utopique.»
6h50, 5 novembre,
J'appelle Mao juste avant le début de son boulot, j'entends beaucoup d'effervescence autour de lui. Je le félicite et il me dit, ému; «Merci!»
Une victoire que je partage avec lui en regardant Akim courir dans la chambre, notre petit Obama. En lui, le Nigéria, le Bénin, le Québec, la Bretagne.
L'espoir est possible, Barack Obama allume nos coeurs, permet de rêver. Je regarde l'affiche de Martin Luther King Jr. et relis son discours «I have a dream».
«I have a dream that my four children will one day live in a nation were they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character»

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